Photo Yannick Vigouroux,
« L'Estaque,
Marseille, 3 avril 2013 »
A l'Estaque, par la magie de cette
première journée printanière de soleil, j'ai eu étrangement le
sentiment d'être à Venise. Dans ce restaurant constitué d'une
succession de cabanons, une fenêtre donnant sur la mer m'a soudain
renvoyé la douceur atmosphérique de ce décor si familier où
ciel, mer, passé et présent, perceptions et fictions ne font qu'un.
Photo Yannick Vigouroux,
« L'Estaque,
Marseille, 3 avril 2013 »
« Quand, pour la première fois
de ma vie, je suis allé à Venise en 1999, je m’imaginais celle-ci
comme un immense piège à touristes au tracé aseptisé et balisé :
j’ai découvert au contraire un labyrinthe intérieur où il
faisait bon ce perdre ; fasciné, multipliant les prises de vue à la
box, j’ai rencontré la sensation d’un temps suspendu
entre ciel et lagune, retenu par les pierres et leur patine. »
(« L'eau du rêve et le corps du temps, 2006 »)
Photo Yannick Vigouroux,
« Venise,
septembre 1999 »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire