Dernière promenade. Je pars regarder
le soleil couchant et le lever de lune sur l'océan.
D'innombrables grappes d'escargots
parsèment les tiges des plantes qui recouvrent la dune.
L'irrépressible dynamique de la lenteur ?
Je ramasse d'autres galets, ronds et
plats, bien polis, qui tiennent dans la paume de ma main.
Je découvre que nous sommes nombreux à
avoir eu la même idée : d’innombrables silhouettes humaines
photographiant comme moi avec leur téléphone mobile se découpent
en ombres chinoises, les bras tendus vers l'astre rougeoyant
qui s'enfonce lentement derrière la ligne d'horizon. Nous semblons
nous livrer de concert à un rite à la fois solaire et crépusculaire
sorti du fond des âges.
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