© Photo
Yannick Vigouroux,
« Quiberon,
octobre 2013 »
« Ton
errance le long du littoral c'est aussi l'appréhension d'une marge,
au-delà de laquelle un autre univers se déploie.
Marge
mousseuse d'où l'on entrevoit le firmament.
Balades
solitaires chargées d'une émotion que tu donnes à partager,
simplement. […]
J'aime
beaucoup l'idée de "longue marche", et surtout ce que tu
en montres.
C'est
comme une écriture de ce qui est à l'intérieur, des mots tracés
au doigt sur un miroir embué.
Dans la
marche solitaire face à la nature, face à la mer, il y a une
promesse.
Marcher
jusqu'au bout de la côte, du littoral, se laisser guider par le
tracé topologique, faire le tour. S'échapper.
Marcher
derrière ce marcheur, voir ce qu'il voit, étrange émotion du
fantôme ! » m'écrit dans un courriel récent Louise Narbo.
© Photo
Louise Narbo, 2008
Depuis
hier soir, sa photo portant dans son bord inférieur droit la mention
« 18 h », heure à laquelle nous avions convenu de nous
revoir en ce début d'année (en réalité cela fut 17 h!) orne l'un
des murs de mon séjour, à côté de mon bureau et de mon
ordinateur, qui accompagne désormais mes travaux d'écriture, une
autre forme de marche, mentale et sensorielle, qui prolonge les
autres. Merci Louise !
Le site
de Louise Narbo :
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