vendredi 3 janvier 2014

Mes « errances littorales » et celles de Louise Narbo





© Photo Yannick Vigouroux,
« Quiberon, octobre 2013 »




« Ton errance le long du littoral c'est aussi l'appréhension d'une marge, au-delà de laquelle un autre univers se déploie.
Marge mousseuse d'où l'on entrevoit le firmament.
Balades solitaires chargées d'une émotion que tu donnes à partager, simplement. […]
J'aime beaucoup l'idée de "longue marche", et surtout ce que tu en montres. 
C'est comme une écriture de ce qui est à l'intérieur, des mots tracés au doigt sur un miroir embué.
Dans la marche solitaire face à la nature, face à la mer, il y a une promesse. 
Marcher jusqu'au bout de la côte, du littoral, se laisser guider par le tracé topologique, faire le tour. S'échapper.
Marcher derrière ce marcheur, voir ce qu'il voit, étrange émotion du fantôme ! » m'écrit dans un courriel récent Louise Narbo.









© Photo Louise Narbo, 2008





 Depuis hier soir, sa photo portant dans son bord inférieur droit la mention « 18 h », heure à laquelle nous avions convenu de nous revoir en ce début d'année (en réalité cela fut 17 h!) orne l'un des murs de mon séjour, à côté de mon bureau et de mon ordinateur, qui accompagne désormais mes travaux d'écriture, une autre forme de marche, mentale et sensorielle, qui prolonge les autres. Merci Louise !



Le site de Louise Narbo :

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