mercredi 15 juillet 2015

Carnets finisterois # 2, Crozon, 14 juillet 2015

Je relis Le Cheval d'orgeuil (1975), de Pierre Jakez Hélias, l'un de mes lointains aïeux par alliance, qui relate la rude vie de paysans bigoudens au début du Xxe siècle. Deux phrases retiennent particulièrement mon attention :

« La vie des pauvres gens ressemble assez souvent à ces romans ou ces pièces de théâtre que les critiques bourgeois, dans leur confortable suffisance, appellent de mauvais mélodrames. » (p. 27)

Et cette croyance superstitieuse en l'incarnation canine de la misère : « Prenez garde à la Chienne du Monde qui vous saute dessus et n'aboie jamais. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire